L’évidence de la reprise économique dans notre pays n’est pas à prouver avec l’arrivée de nouveaux investisseurs financiers aussi bien nationaux qu’internationaux. Les actifs des fonds d’investissement ont considérablement augmenté ces dernières années en France. Cette croissance du marché ainsi que l’augmentation de la complexité des opérations ont conduit à une évolution des profils des conseillers sollicités par les marchés financiers.
Quel profil de conseiller financier pour l’entreprise ?
Le rôle du conseiller juridique a pris de l’ampleur au vu des nouvelles réglementations de plus en plus complexes qui régissent le cadre d’affaires des sociétés de gestion de fonds d’investissements. Ainsi, l’expertise des juristes en droit des affaires est devenue une nécessité pour les professionnels des marchés financiers.
En plus d’avoir suivi une formation de haut niveau, un bon juriste doit disposer d’une bonne expérience du secteur financier et faire preuve d’une grande implication dans la stratégie et la réalisation des objectifs de l’entreprise. Ces qualités lui permettront de pouvoir s’impliquer véritablement dans la stratégie de développement pour atteinte les objectifs de l’entreprise.
Un juriste en droit boursier est un expert en droit des affaires, disposant d’une expertise sectorielle ou géographique. Son rôle a grandement pris de l’importance avec la globalisation dans les marchés financiers. Cette évolution est aussi due à la complexité des opérations financières et à une réglementation de plus en plus exigeante.
En plus d’exercer une profession pleine d’avenir, le juriste en droit boursier travaille souvent dans un cadre très contraignant qui fait office de la » conscience » de l’entreprise. Il a pour mission principale d’apporter son expertise aux chefs d’entreprise en les conseillant sur la stratégie de développement et en agissant dans le sens de la défense et de la protection des intérêts de l’entreprise.
La place du juriste en droit boursier dans une entreprise
D’un point de vue technique, le profil le plus demandé par les sociétés de gestion de fonds d’investissement et autres investisseurs financiers nationaux et étrangers pour leurs conseils juridiques internes est celui d’un juriste disposant d’une solide base en droit commercial et en droit des affaires et qui possède des connaissances et une expérience en droit financier et réglementaire.
Un juriste en droit boursier aurait suivi une formation dans un cabinet d’avocats national ou même international ou aurait travaillé dans de telles structures, non seulement dans des opérations d’investissement, mais aussi dans la négociation d’autres contrats propres au secteur financier : contrats de prêt, contrats de garantie ou des contrats sur des produits financiers dérivés.
Les fonctions multiples du juriste
Une expérience en matière de conformité réglementaire est un atout indispensable, puisque les obligations de conformité aux réglementations sont de plus en plus strictes. Le juriste en droit boursier peut être amené à couvrir les fonctions ci-après :
- Chargé de la surveillance des pratiques boursières des opérateurs et le cas échéant, de la recommandation des sanctions ;
- Conseiller dans les établissements financiers, notamment en matière de structuration de produits ;
- Conseiller dans la négociation des contrats et le contrôle de leur bonne application ;
- Chargé de la gestion des litiges.
Des compétences au-delà du domaine du droit
La fluidité avec laquelle le juriste en droit boursier communique avec les responsables des investissements, détermine la transversalité de leurs relations professionnelles qui reste un atout pour le développement de l’entreprise. Le juriste doit être en mesure de traiter les informations, de procéder à une analyse juridique globale et de donner un avis juridique aux responsables des investissements sur les limites des négociations.
Il doit remplir toutes ces fonctions en veillant à rendre plus limpide le déroulement des opérations en vue de l’atteinte des objectifs de la société. Il propose des solutions alternatives pour mener à bien les initiatives commerciales. Dans cet ordre, le juriste en droit boursier prodigue éventuellement des conseils sur les opérations d’investissement les plus pertinentes, indique la stratégie de négociation des contrats et coordonne la communication entre le chef de l’entreprise et les responsables des activités.
Quel est le profil du conseiller polyvalent et efficace
Généralement, le conseil juridique dans les grandes entités d’investissement est caractérisé par sa dynamique. Le juriste doit donc posséder une grande capacité analytique pour identifier les points qui requièrent une plus grande attention. Il doit faire preuve de réactivité, de célérité et de concision dans la résolution des situations.
Pour l’analyse juridique globale des opérations financières, le juriste devra avoir recours à de complexes modèles financiers pour comprendre les projections qui ont été élaborées sans sa participation. En somme, le juriste en droit boursier se doit d’être très proche de l’entreprise. Il doit s’imposer comme un véritable « partenaire commercial » en s’impliquant activement dans la réalisation des objectifs.
Au carrefour du droit et des opérations économiques
Les opérations d’investissement sont souvent soumises à des calendriers très serrés et le juriste est soumis à de fortes pressions de la part des responsables de l’entreprise, il doit donc faire preuve d’empathie, d’assurance et de compétences sociales, le tout sans perdre son indépendance.
Par ailleurs, ce qui distingue un bon juriste en droit boursier, c’est son désir d’atteindre l’intersection du droit et de l’économie. Les banquiers et les investisseurs avisés préfèrent travailler avec des juristes qui peuvent contribuer aux discussions financières techniques et qui sont capables d’adapter efficacement leurs conseils aux situations d’affaires et aux besoins particuliers de leurs clients.
Toute entreprise aura un jour ou l’autre besoin d’être conseillée et accompagné par un juriste. Ce dernier peut être soit un élément coûteux, soit un véritable atout pour l’entreprise. En tant que responsable de la réussite de son établissement, c’est au chef d’entreprise de faire ce choix en toute connaissance de cause.